Dimanche 16 septembre, interpellé par un horticulteur sans emploi, le président de la République Emmanuel Macron lui a répondu « je traverse la rue, je vous trouve un emploi ». Cette phrase relance un vieux mythe : les chômeurs sont responsables de leur propre chômage, car ils accompliraient trop peu d’efforts pour retrouver un emploi.
À l’heure du débat sur la réforme de l’assurance chômage en passe d’enlisement en France, il ne semble pas inutile de procéder à une comparaison des systèmes aujourd’hui en place en Europe. La tâche est ardue, car le degré de « générosité » de l’assurance chômage, qualificatif souvent employé pour caractériser tel ou tel autre système, recouvre une multitude de dimensions : montant, durée, dégressivité, plafond, conditions d’éligibilité, critères de sanctions en cas de refus d’offre, pour ne citer que les principales.